Une maison à vendre à Elgin, Illinois Etats-Unis, le 12 mai 2009, en pleine crise des subprimes OLSON Dans le salon de l'appartement qu'il loue aujourd'hui à Coral Springs, au nord de Miami en Floride, le père de famille de 57 ans a la gorge nouée à l'évocation de ses déboires immobiliers. "Je me souviens que mes enfants étaient très jeunes lorsque nous avons commencé à tout vendre", raconte-t-il. "Ils m'ont dit +Papa, où est-ce qu'on va ?+ Et je leur ai répondu que nous allions à Disney World. Ils m'ont alors demandé si Disney était si cher que nous devions vendre le frigo et les lits". Durant les années qui ont précédé la crise, accéder à la propriété était d'une grande simplicité. Pas besoin de démontrer sa capacité de paiement les banques prêtaient à tout-va et les intermédiaires engrangeaient des millions en revendant de la dette. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Jesús Rodríguez a émigré aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contracté un emprunt peu de temps après pour acheter un appartement qui lui donnait l'illusion de vivre le "rêve américain", alors qu'il ne gagnait que dollars par mois comme employé d'une imprimerie. "Mon voisin était livreur de pizzas et il a obtenu le même prêt", relève-t-il. Selon l'avocate Shari Olefson, spécialisée dans les saisies immobilières, la crise a été alimentée par les nombreux prêts hypothécaires à haut risque - les subprimes - accordés par des banques "déterminées à faire beaucoup d'argent". Malgré la hausse inquiétante des prix de l'immobilier et les mises en garde d'économistes, "de nombreux Américains sans expérience dans les biens immobiliers ont cru qu'ils pouvaient devenir investisseurs", pointe l'experte, auteure de plusieurs livres sur le sujet. - Des dettes impayables - La bulle s'est finalement dégonflée, la valeur des biens s'est effondrée, les intérêts ont augmenté, les dettes ont atteint des niveaux absurdes et les gens ont arrêté de payer. Les 4% d'intérêts payés par Jesús Rodríguez ont ainsi grimpé à 14% en un an et sa dette est devenue "impayable". Après une deuxième hypothèque, la famille devait en 2008 quelque dollars pour un appartement dont la valeur avait chuté à dollars. "Les frais ont commencé à augmenter et, d'un coup, le nombre de défauts d'emprunts a explosé", détaille Mme Olefson. "Alors que davantage de gens faisaient l'objet de saisies, l'offre immobilière grossissait sur le marché et cela a commencé à faire baisser les prix. Et la panique s'est installée". Plus de la moitié des foyers de Floride étaient concernés. La crise des "subprimes", qui a démarré en 2006 avant d'atteindre son paroxysme deux ans plus tard, a provoqué la chute de banques et d'institutions financières. Ses répercussions spectaculaires partout dans le monde ont donné naissance à la pire dépression économique depuis les années 1930. Selon un rapport de 2009 de RealtyTrac, une société spécialisée dans les données immobilières, l'année 2008 a vu un nombre record de "dossiers de saisie". Quelque 3,1 millions d'entre eux ont ainsi été ouverts en 2008 aux Etats-Unis, soit 81% de plus que l'année précédente et 225% de plus qu'en 2006. Parmi les Etats les plus touchés le Nevada, l'Arizona et la Floride, où 4,5% des biens immobiliers étaient alors concernés par un dossier de saisie. - Et maintenant ? - Ironie du sort, Jesús Rodríguez travaille aujourd'hui comme conseiller financier pour une compagnie d'assurances. "J'aide désormais les gens à ne pas tomber comme j'ai pu le faire, à ne pas s'endetter autant", confie-t-il. "Je leur apprends à s'occuper de leur indépendance financière, de leur épargne, de leur fonds de pension et de ce genre de choses. C'est comme un renvoi d'ascenseur". Les experts estiment que le système financier a tiré les leçons de ses erreurs et qu'il est peu probable de voir se produire à nouveau une crise hypothécaire du même genre, notamment parce qu'il est plus difficile d'accéder à un emprunt. Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort
Cest un rêve mauvais et pénible à la fois. La boîte à média est une farde contenant une palette d'outils servant à diversifier et à enrichir l'apprentissage du premier thème relatif aux Etats-Unis . Voici 5 bonnes raisons de partir vivre à Marseille : Chez Voyages à rabais, un bond de 10% aurait été enregistré entre 2017 et
Au Honduras, un groupe d'anciens migrants, mutilés à la suite des blessures occasionnées par "La Bestia", le train qu'ils empruntent pour traverser le Mexique. Copyright © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. All rights reserved "Si j'arrive à atteindre les Etats-Unis, j'espère pouvoir étudier, devenir médecin, et revenir ensuite pour soulager toute cette souffrance." Les mots de Wilmer, 11 ans, l'un des nombreux adolescents lancés dans l'éprouvante traversée depuis l'Amérique centrale vers le mirage américain, résonnent encore aux oreilles de Tomas Ayuso. Chercheur spécialiste des migrations, mais aussi des trafics entre l'isthme américain et les Etats-Unis, il a enquêté pendant six mois sur le chemin parcouru par les migrants d'Amérique centrale vers "Le Nord", comme ils appellent les Etats-Unis. Egalement photographe, il a mis en ligne, sur le site de Noria Research*, un long reportage photo. "Une gestion presque industrielle des mouvements de population"Les images racontent l'itinéraire de quelques-uns des dizaines de milliers d'êtres humains "chassés de chez eux, parce que dénués de droits, élémentaires, et pourtant hors d'atteinte dans le Honduras du 21e siècle", explique Tomas Ayuso dans l'introduction de son documentaire logement, revenu digne, mais aussi le "droit de vieillir en paix". "Parce que la plupart de ceux qui partent sont des jeunes. Ils sont promis à de terribles souffrances au cours de leur voyage", explique-t-il à L'Express. C'est en voulant comprendre les origines des maux de son pays que le chercheur a ressenti le besoin de suivre le périple de ces migrants. Il a découvert une "gestion presque industrielle des mouvements de population" par les mafias. Wilmer. "Je ne crains pas de faire ce voyage, si je peux parvenir aux Etats-Unis pour y faire des études."Copyright © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservésOffre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Le voyage commence dans les quartiers informels qui ceinturent les grandes villes, où s'entassent d'anciens paysans appauvris. Outre la misère, l'emprise des gangs -les maras, est l'une des principales causes de leur exode. Les candidats au départ fuient la menace d'enrôlement forcé dans leurs rangs, le racket, la violence, un fléau dont le Honduras possède le triste record mondial pour un pays qui n'est pas en état de guerre. Partir coûte cher. Il faut s'en remettre à des réseaux de passeurs, les coyotes, qui extorquent jusqu'à 7500 dollars pour planifier, transporter, se mettre en contacts avec d'autres coyotes tout au long de la périlleuse expédition de près de 3000 km. La "Bestia" mangeuse d'hommesAprès la traversée du Guatemala, Tomas Ayuso s'est mêlé, dans le sud du Mexique, à des migrants de tous les pays d'Amérique centrale. Beaucoup vont traverser le pays sur les wagons de la Bestia, "la bête", le train de marchandises ainsi baptisé pour son sinistre bilan. Chaque année, plusieurs dizaines de migrants meurent ou sont mutilés en tombant de l'échine de la Bestia. Jorge et Rolando, à Arriaga. La Bestia, ils connaissent © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservésSur la route du rêve américain, les dangers sont multiples outre la Bestia, les voyageurs sont victimes de vols, de la violence des gangs, parfois séquestrés afin de sous-tirer une rançon à leur famille, quand ils ne tombent pas sous les balles de ces mafias. La plupart n'atteindront jamais le "Nord". "Le Mexique est un véritable cimetière de migrants centraméricains", témoigne Tomas Ayuso. La police de l'immigration mexicaine, la Migra, durcit aussi chaque jour un peu plus sa traque pour freiner cet exode. "La Migra nous pourchasse sans pitié, Nous sommes des migrants, pas des criminels", proteste Rolando, un Salvadorien rencontré à Arriaga, point de départ de la Bestia. Nous ne méritons pas un tel traitement." La milice qui traque les migrantsPuis, Tomas Ayuso a changé de perspective. Au sud des Etats-Unis, il s'est joint aux miliciens qui traquent les migrants. La plupart des membres de la milice Free Nebraska qui patrouillent le long de la frontière sont des vétérans des différents théâtres de guerre américains, lui a expliqué l'un d'entre eux. Ces milices jugent les autorités "incapables d'empêcher qu'une partie de leur pays ne tombe sous la coupe des gangs" en provenance de la rive sud du Rio Grande. Alors ils estiment devoir s'en charger eux-mêmes. Isaac, vétéran de la guerre d'Irak, patrouille au sein de la milice Free Nebraska pour traquer les © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservésTomas Ayuso s'est ensuite plongé au coeur de la diaspora hondurienne des Etats-Unis ; auprès de ceux qui ont survécu à tous les dangers de la route et réussi à s'installer dans le pays. Ces chanceux sont beaucoup moins nombreux que tous les expulsés. Exclusion et suicidesJusqu'à trois vols par jour sont affrétés pour reconduire les migrants refoulés depuis les Etats-Unis vers le Honduras. Plus de 32 000 personnes sont rapatriées par avion chaque année, estime le Centre d'aide aux migrants rapatriés CAMR, et un peu plus par voie terrestre. Renvoyés par bus depuis le Mexique, "ceux-là sont lâchés au milieu de nulle part, à peine la frontière passée. Là, ils deviennent à nouveau des proies faciles pour les trafiquants d'êtres humains", déplore le chercheur. L'Etat et plusieurs ONG accueillent les migrants revenus par les airs, dans la ville de San Pedro Sula où atterrissent les vols de rapatriement. "Ne partez pas, a confié René à l'attention de ses compatriotes, c'est un cauchemar. Plus personne n'arrive à traverser. Un par-ci par-là, peut-être, ont cette chance. C'est effroyable, je ne risquerai pas ma vie une seconde fois", assure-t-il. "Bien d'autres, pourtant, m'ont dit vouloir retenter l'aventure dès qu'ils auraient mis assez d'argent de côté", assure Tomas Ayuso. A San Pedro Sula, des "ateliers de réintégration" sont organisés pour les rapatriés. Le retour est souvent une infortune de plus. Méprisés par leurs familles pour avoir échoué, beaucoup sont bannis par leur proches qui ont beaucoup dépensé dans l'espoir de recevoir par la suite un mandat régulier, depuis "Le Nord" - les transferts de revenus envoyés par les émigrés honduriens représentent environ un sixième du PIB du pays. Réunion de l'Association des migrants mutilés, dans la banlieue de © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservésEnfin certains sont incapables de se remettre du traumatisme subi au cours de leur périple. "Il n'existe pas de statistiques, mais le nombre de suicides est très élevé parmi les rapatriés", affirme Tomas Ayuso. "Nous avons tant souffert", témoigne Suyapa, au visage aussi juvénile qu'amer. Elle était partie avec son fils de 4 ans. "Je ne réessaierai pas. Personne ne devrait... Si seulement on pouvait s'en sortir ici, parmi les nôtres. Mais à la vérité, c'est impossible". Soeur Lidia, une religieuse brésilienne responsable d'un programme d'aide au rapatriés le dit avec d'autres mots chacun devrait avoir le droit d'émigrer, mais aussi "le droit de ne pas être contraint à émigrer". >> Retrouvez le reportage de Tomas Ayuso The right to grow old. The Honduran migrant crisis *Noria Research est un Think Tank indépendant, basé sur un réseau de chercheurs travaillant sur des questions de politique internationale, notamment les conflits et le crime organisé. Catherine Gouëset Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort
Patrond’un restaurant français aux Etats-Unis. Puis un jour, j’ai décidé de changer de vie et d’aller m’installer aux Etats-Unis. Une page de ma vie tournait. Ma nouvelle vie c’était ma compagne et mon futur enfant. Je me suis installé avec elle sur la côte Ouest. Durant mes 6 premiers mois Outre-Atlantique, j’apprenais l
Il y a dix ans, Jesús Rodríguez a fait croire à ses enfants qu'il vendait ses meubles pour aller s'installer à Disney World avec eux. Il avait en fait besoin d'argent après avoir perdu sa maison, comme des millions de familles victimes de la crise aux Etats-Unis. Dans le salon de l'appartement qu'il loue aujourd'hui à Coral Springs, au nord de Miami en Floride, le père de famille de 57 ans a la gorge nouée à l'évocation de ses déboires immobiliers. "Je me souviens que mes enfants étaient très jeunes lorsque nous avons commencé à tout vendre", raconte-t-il. "Ils m'ont dit +Papa, où est-ce qu'on va ?+ Et je leur ai répondu que nous allions à Disney World. Ils m'ont alors demandé si Disney était si cher que nous devions vendre le frigo et les lits". Durant les années qui ont précédé la crise, accéder à la propriété était d'une grande simplicité. Pas besoin de démontrer sa capacité de paiement les banques prêtaient à tout-va et les intermédiaires engrangeaient des millions en revendant de la dette. Jesús Rodríguez a émigré aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contracté un emprunt peu de temps après pour acheter un appartement qui lui donnait l'illusion de vivre le "rêve américain", alors qu'il ne gagnait que dollars par mois comme employé d'une imprimerie. "Mon voisin était livreur de pizzas et il a obtenu le même prêt", relève-t-il. Selon l'avocate Shari Olefson, spécialisée dans les saisies immobilières, la crise a été alimentée par les nombreux prêts hypothécaires à haut risque - les subprimes - accordés par des banques "déterminées à faire beaucoup d'argent". Malgré la hausse inquiétante des prix de l'immobilier et les mises en garde d'économistes, "de nombreux Américains sans expérience dans les biens immobiliers ont cru qu'ils pouvaient devenir investisseurs", pointe l'experte, auteure de plusieurs livres sur le sujet. - Des dettes impayables - La bulle s'est finalement dégonflée, la valeur des biens s'est effondrée, les intérêts ont augmenté, les dettes ont atteint des niveaux absurdes et les gens ont arrêté de payer. Les 4% d'intérêts payés par Jesús Rodríguez ont ainsi grimpé à 14% en un an et sa dette est devenue "impayable". Après une deuxième hypothèque, la famille devait en 2008 quelque dollars pour un appartement dont la valeur avait chuté à dollars. "Les frais ont commencé à augmenter et, d'un coup, le nombre de défauts d'emprunts a explosé", détaille Mme Olefson. "Alors que davantage de gens faisaient l'objet de saisies, l'offre immobilière grossissait sur le marché et cela a commencé à faire baisser les prix. Et la panique s'est installée". Plus de la moitié des foyers de Floride étaient concernés. La crise des "subprimes", qui a démarré en 2006 avant d'atteindre son paroxysme deux ans plus tard, a provoqué la chute de banques et d'institutions financières. Ses répercussions spectaculaires partout dans le monde ont donné naissance à la pire dépression économique depuis les années 1930. Selon un rapport de 2009 de RealtyTrac, une société spécialisée dans les données immobilières, l'année 2008 a vu un nombre record de "dossiers de saisie". Quelque 3,1 millions d'entre eux ont ainsi été ouverts en 2008 aux Etats-Unis, soit 81% de plus que l'année précédente et 225% de plus qu'en 2006. Parmi les Etats les plus touchés le Nevada, l'Arizona et la Floride, où 4,5% des biens immobiliers étaient alors concernés par un dossier de saisie. - Et maintenant ? - Ironie du sort, Jesús Rodríguez travaille aujourd'hui comme conseiller financier pour une compagnie d'assurances. "J'aide désormais les gens à ne pas tomber comme j'ai pu le faire, à ne pas s'endetter autant", confie-t-il. "Je leur apprends à s'occuper de leur indépendance financière, de leur épargne, de leur fonds de pension et de ce genre de choses. C'est comme un renvoi d'ascenseur". Les experts estiment que le système financier a tiré les leçons de ses erreurs et qu'il est peu probable de voir se produire à nouveau une crise hypothécaire du même genre, notamment parce qu'il est plus difficile d'accéder à un emprunt.
ÉtatsUnis Coronavirus Témoignage. “A New York, mon rêve américain est devenu un cauchemar” Bloquée depuis six mois à New York à cause des restrictions de voyage dues à la crise sanitaire, cette expatriée britannique estime que Big Apple n’a décidément plus rien d’accueillant. The Daily Telegraph
ꕥ Les aspects d’Instagram qu’on aurait pas pu imaginer... ✦ Les petits couacs d’impolitesse en tout genre Bien sûr on s’est alors confortés à des personnes, comment dirais-je ingrates » qui ne savent pas ce que veut dire le mot politesse ». Elles ne vous donnent pas un petit bonjour » ni même un merci » mais viennent juste soutirer des informations ! On le sait bien, Instagram c’est un peu comme dans la vie, il n’y a pas que des belles personnes. On le sait, on fait avec. Ce n’est pas ces personnes qui nous intéressent. Pour nous Instagram c’est un partage, des conseils bienveillants et des beaux échanges. Les autres, on s’en moque ! On parle aussi souvent de jalousie sur Insta, nous n’avons jamais été du genre jaloux, ni envieux. Ce n'est pas dans notre tempérament. Cet aspect d’Instagram ne nous a jamais touché alors très sincèrement on ne peut pas vous en parler. Nous ne sommes absolument pas jaloux de telle ou telle personne parce qu’elles voyagent plus, qu’elles font de belles photos. Nous sommes vraiment du genre à être heureux pour ces personnes et à les encourager. Bien sûr ça nous donne envie, on se dit qu'est ce qu'on aimerait y être nous aussi » et on se donne ensuite les moyens d'y arriver ! Ce n’est pas une compétition bordel! Notre porte monnaie quand à lui, détestent ces personnes là, on ne peut pas le nier ! Nous ne sommes pas dupes, on sait très bien qu’Instagram, ce n’est pas la vraie vie. Que tout parait beau alors que certaines photos cachent de tristes réalités. Que derrière un écran, tu peux être qui tu veux. Qu’il faut se méfier de tout et de tout le monde. Mais, je suis optimiste et je crois sincèrement qu’Instagram peut aussi faire avancer des choses, aider des personnes, révéler des talents! À toi de choisir ce qui est important pour toi et ce que tu as envie de tirer de ce réseau. Mais surtout protège-toi ! Alors nous, on ne retient que ces personnes bienveillantes car si on s’attardait aux quelques on a de la chance car nous en avons peu personnes mal attentionnées alors ça ferait longtemps qu’on aurait déguerpi ! ✦ Le début des partenariats… Nous sommes arrivés au très célèbre 10K pendant notre Tour du Monde. Ça nous paraissait impensable ! Comment 10 000 personnes pouvaient s’intéréssser à nos aventures, nos photos, notre univers… Et c’était tellement chouette ! Partager avec vous, parler voyages, discuter de certains aspects, c’est vraiment top ! Passez les 10K personnes nous avons commencé à être contactés par des marques. Et on doit bien l’avouer par tout et n’importe quoi ! Il y a un côté excitant au départ ! Des marques qu’on connaissait pour la plupart nous demandait de leur faire de la pub…. En échange de produits qu’on n’aurait pas pu envisager acheter à notre retour. Et c’est là que ça devient difficile ! Je dois bien l’avouer qu’on est, au début, tombés dans la facilité ! C’était improbable pour nous de pouvoir recevoir quelque chose gratuitement contre une story ou un post ! Avec le recul je ne regrette pas nos partenariats mais je suis certaine qu’on ne les accepterait plus aujourd’hui. Nous sommes tout de même heureux d’avoir travaillé avec ces marques car elles nous ont permis de découvrir un côté d'Insta qu’on ne connaissait absolument pas. ✦ Des belles rencontres Ce qui nous pousse à toujours partager avec vous, au delà des beaux échanges que nous avons avec certains, ce sont les nombreuses rencontres que nous avons pu faire grâce à ce réseau social ! Oui c’est possible ! Vous étiez de plus en plus nombreux à nous suivre dans notre quotidien ! Et bien évidement vous êtes tous des voyageurs ! Nous avons eu l’occasion de vous rencontrer plusieurs fois sur les chemins ! Et quel plaisir ! Nous avons rencontré de belles personnes! Boire des canons avec des passionnés de voyage à discuter de tel ou tel pays à l’autre bout du monde! Le pied ! Et pour cela Merci Instagram. ✦ Notre plus bel échange d’Instagram Une fois de retour du Tour du Monde, on doit bien vous l’avouer Instagram n’était vraiment pas notre priorité ! Instagram faisait partie de notre quotidien pendant notre Tour du Monde et nous aimions cela, partager, échanger. Une fois rentrés, nous avions besoin de retrouver nos proches, de nous recentrer sur nos projets. Et Instagram n’en faisait pas partie. On nous a souvent demandé si on pensait vivre d’Instagram. Mais sincèrement cela ne nous a jamais traversé l’esprit ! Nous avions envie et besoin de retrouver notre stabilité. Le retour de notre Tour du monde n’a vraiment pas été simple on vous en parle ici et nous avons eu besoin de nous poser, de reprendre une vie stable. Mais, on aimait toujours autant partager avec vous ! On était donc moins présent mais toujours là ! C’est d’ailleurs lors notre retour que vous nous avez le plus aidé… On ne connaissait personne dans notre entourage qui avait vécu ce que nous ressentions à notre retour. Nos amis, notre famille ont bien évidement été présents et on ne les remerciera jamais assez ! Mais vous, vous aviez vécu ce qui nous faisait nous sentir mal… et ne pas se sentir seuls, nous a tellement aidé ! Nous n’étions pas seuls face à ces sentiments incompréhensibles pour nous. Vous nous avez parlé, écouté et vous nous avez aidé. Vraiment. Ce soutien, on ne l’aurait jamais eu, pour notre part, sans Instagram. Parler fait tellement de bien. Parler avec des personnes qui ont ressenties ce que vous avez ressenti vous libère ! C’est après ces beaux échanges que nous n’avions absolument pas envie d’arrêter ce lien entre vous et nous. Pour tout ça Merci. Vous avez été présents à une période qui n’a pas été des plus évidente. Vous ne nous connaissiez pas vraiment, nous n’avions jamais échangé en direct avec vous mais vous avez pris le temps de nous écrire des romans pour nous rassurer, nous écouter, échanger. Et je trouve ça si beau. Prendre du temps pour l’autre…sans rien en échange. C’est ça que j’aime aussi dans ce réseau. Découvrir de belles personnes qui partagent votre passion. C’est finalement cela qui nous fait adoré ce réseau. Oui, une fois de plus, il y a de nombreuses personnes malveillantes, jalouses et mesquines dans ce réseau, mais finalement à vous de choisir à qui vous avez envie de parler. Il y a des petites pépites avec qui on aime échanger, partager… On ne remerciera jamais assez ces personnes qui prennent le temps de nous aider, de nous écouter, de nous donner des conseils sur telle ou telle destination ! Vous êtes toujours bienveillants avec nous. On a une très belle communauté et c’est grâce à chacun d’entre vous.
AuxEtats-Unis, Nafissatou ne cherchait qu’à se fondre dans l’anonymat. Son rêve américain était modeste. Il a tourné au cauchemar. Elles sont une cinquantaine, massées à
En parcourant la presse1 depuis le mois de mai 2009, nombre de faits et chiffres peuvent être collationnés qui révèlent, au-delà de la bien-pensance libérale, la réalité du cauchemar états-unien. Les rutilantes images télévisuelles de l’Amérique sont l’arbre qui cache la forêt de l’extrême fragilité de cette société, y compris en Californie et en Floride, Etats fédéraux réputés les plus riches de l’Empire. Malgré des inégalités vertigineuses, les dominants, le capital financier prospèrent dans la crise car, pour eux, la propriété c’est le vol » non pas dans le sens où l’entendait Proudhon, mais dans celui de la ponction financière étendue à l’ensemble du monde. Le sens commun incite à penser que ce qui vient d’Outre Atlantique met plusieurs mois à traverser l’océan… Au-delà de la crise financière, l’horreur sociale globaleLe plan de relance d’Obama, les 787 milliards de dollars infectés ont, pour l’essentiel, servi à sauver les banques qui sont, de fait, des plus réticentes à financer l’économie dite réelle. Elles se reconstituent leurs marges pharaoniques en se nourrissant des émissions de dettes des entreprises et en spéculant sur les marchés, ce qui leur a valu une condamnation … sans effet, d’Obama, stigmatisant la cupidité généralisée ». Les médias nous ont montré que la pointe émergée de l’iceberg, ces quelques traders éjectés de Wall Street, ignorant la masse de 242 000 salariés du secteur financier depuis le début 2008. De fait, la réalité du peuple états-unien est toute autre si l’on examine les chiffres du chômage, de la précarité, de la santé et même de la pauvreté qui gangrène cette société que surplombe une minorité de la crise a commencé par l’effondrement des subprimes, par cet endettement massif d’insolvables qui avaient rêvé de devenir propriétaires de leur habitation, évoquons d’abord cette situation de crise du logement le nombre de saisies immobilières atteint le chiffre de 2,3 millions, 15,2 millions d’emprunteurs immobiliers doivent désormais plus d’argent que n’en vaut leur habitation et 13 % d’entre eux, insolvables, sont expulsés ou en voie de l’être. C’est que le marché s’est dramatiquement contracté le recul des prix est de 48 % à Miami, il atteint 50 % à Los Angeles. Si les transactions reprennent c’est que nombre d’aigrefins en profitent pour faire de bonnes affaires dans un proche avenir, car l’on compte 700 000 habitations vides, excédentaires et correspondant au boom immobilier qui avant la crise n’avaient pas trouvé preneur, ce qui équivaut à un an de production de cette situation dramatique est venue s’ajouter les licenciements massifs. En 18 mois, le chômage a augmenté de 92 % pour atteindre un taux de 9,5 % des actifs en juin, les 10 % pourraient être dépassés enfin d’année. De décembre 2007 à juin 2009, 6,5 millions d’emplois ont été supprimés. Ces chiffres sous estiment d’ailleurs la réalité. Ils ne prennent pas en compte le chômage technique imposé, ni les temps partiels contraints 16,4 % des actifs et encore moins le fait qu’au bout de 7 mois de chômage, les indemnités cessent et que les chômeurs disparaissent des statistiques. Certes, de 690 000 chômeurs de plus chaque mois, de janvier à mars, le chiffre aurait baissé à 345 000 mais la purge continue et les patrons n’embauchent plus. Pour ne prendre qu’un exemple emblématique, celui de Général Motors, c’est la moitié des 605 000 salariés qui a été licenciée, les 50 milliards de dollars d’aide de l’Etat n’ont servi, bien évidemment, qu’à rembourser les créanciers et les actionnaires. Pensez donc ! Les actions GM de ces malheureux propriétaires valant encore 17 dollars chacune en avril 2008 ne représentaient plus que dollars au 25 mai 2009 ! Ce n’est pas eux qui doivent payer la crise ! Nouveauté dont on parle peu, c’est la baisse non négligeable des salaires, de – 6 à – 20 %. Un quart des salariés seraient touchés. C’est ainsi que pour augmenter sa profitabilité » Hellwet Packard a rogné 13,5 % de sa masse matière de santé Obama serait le symbole du renouveau ! Quoique ! Les compagnies d’assurances déversent des millions de dollars pour bloquer son projet déjà bien mal en point et alimenter une campagne réactionnaire contre son communisme étatique » d’assistance publique. Et pourtant les chiffres parlent d’eux-mêmes seuls 58 % des Etats-uniens ont une assurance Santé qui leur coûte la peau des fesses quand ils sont remboursés des frais médicaux engagés2 ; près de 50 millions n’ont aucune couverture soit 16,5 % de la population. Avec les licenciements massifs, l’impossibilité de continuer à payer leur assurance, 2,4 millions de travailleurs ont perdu leur couverture santé3. Il existe bien une assurance publique, Medicare, mais elle est réservée aux très faibles revenus, aux handicapés, aux ex-combattants ; il s n’ont droit qu’à des soins réduits, à la chaîne et ce système est lui-même à bout de souffle 2 000 milliards de dettes.Dans leur grande masse, après avoir vécu à crédit, les Américains se découvrent pauvres. On les a incités à collectionner jusqu’au vertige les cartes de crédits ; leurs engagements financiers, en moyenne et par ménage, représentent 140 % de leurs revenus ce qui équivaut globalement 1 914 milliards de dettes, soit 8 329 dollars par foyer. Ces moyennes ne disent rien du chaos des existences délabrées dans les quartiers déshérités où croupissent en majorité les Noirs et les Hispaniques d’origine, ni de leurs conditions d’hygiène et d’alimentation déplorables. Dans son enquête la journaliste Corinne Lesnes rapporte dans le Monde4 que 12,5 millions d’enfants s’ont pas assez à manger et que 30 millions de bons d’alimentation sont distribués chaque mois. Paradoxe dans cet univers impitoyable une seule catégorie trouve du travail, des petits boulots, c’est celle des plus de 55 ans qui ont vu leur épargne retraite s’effondrer et leurs quelques économies s’effilocher. Mais pour les dominants c’est plutôt le Vive la crise » qui domine. Rêver sur la détresse du plus grand nombreLes USA ce n’est pas seulement un déficit public de 1 000 milliards de dollars qui atteindrait 1 800 en fin d’année, ni celui d’un déficit public-privé cumulé qui culminerait à 3 000 milliards de dollars au cours des deux prochaines années, c’est aussi pour les créanciers qui en profitent à un taux d’intérêt de 3,4 % sur 10 ans pour les emprunts d’Etat, l’assurance tous risques que leurs rentes vont fructifier, du moins en sont-ils convaincus. Banquiers, spéculateurs et autres traders assurés que l’Etat fédéral ne peut que les renflouer avec l’argent des contribuables, et ce, parce qu’ils sont trop gros pour sombrer, font preuve de leur esprit prédateur à toute épreuve. Les exemples abondent la banque Goldmann Sachs qui en juillet a bénéficié de 3,4 milliards de dollars de fonds publics, en août provisionne 20 milliards de bonus. Il est vrai que son PdG a demandé à ses golden boys de faire preuve de retenue », afin qu’ils ne soient pas vus en train de mener grande vie » dans la misère ambiante. Comme dirait Michel Sapin, secrétaire à l’économie et à la fiscalité du parti Solférino un trader comme un commerçant a besoin d’une rémunération variable, c’est son salaire, il ne faut pas tomber dans la folie anti-bonus ». Peu importe que ces 20 milliards équivalent à la somme d’ailleurs insuffisante allouée par le G8 à la lutte contre la faim dans le monde. De compassion point trop n’en faut ! En revanche, la gloutonnerie des prédateurs ne connaît pas d’indigestion Citigroup qui a perçu 45 milliards de dollars de l’Etat fédéral, en dépit d’une perte de 18,7 milliards enregistrée sur l’exercice, n’a pas hésité à verser à ces 738 cadres les plus haut placés 1 million de dollars. Mieux ! Bank of América sur les 45 milliards d’aide perçus, 3,3 milliards ont été aux dirigeants, 172 d’entre eux ont reçu 1 million de dollars. Encore plus fort Merrill Lynch a distribué 3,2 milliards et 4 des plus hauts dirigeants ont perçu chacun 121 millions. Pour eux, le rêve américain est tangible, comme pour tous ceux qui spéculent de nouveau sur le pétrole. Plus de 25 milliards, au cours des 6 derniers mois, furent investis sur des contrats futurs, la spéculation est repartie comme avant, si bien qu’un trader de Citigroup, spécialisé dans les hydrocarbures devrait toucher le modique bonus de 100 millions de dollars5. Quant au PDG de la Morgan Stanley, lui, reste raisonnable … Après avoir réorganisé, licencié, il a maintenu son salaire à 800 000 dollars annuels tout en remotivant ses sbires. Son directeur financier et d’autres lui, a vu son salaire fixe augmenter de plus du double 752 000 dollars, c’est quand même mieux que 323 000 surtout que son bonus, sa part variable, a connu également un bond appréciable de + 25 à 30 %. A ces gens-là, il convient de maintenir », comme l’a déclaré ce PDG, le goût du risque »6. Qu’importe la mise en péril du système ! Les 700 000 milliards de dollars de produits financiers dérivés sont de nouveau sensés rapporter des rentes faramineuses d’autant que des contrats d’assurances sont souscrits pour protéger ces investisseurs » spéculatifs des risques de faillite et de défaut de paiement, au taux de 25 % au cours des 50 prochaines années ! Ce qui fait s’exclamer Daniel Cohen, l’économiste libéral hier, alarmiste aujourd’hui qu’aucune institution financière ne pourrait honorer de tels engagements en cas de défaut de paiement américain » et de nous promettre dans une telle hypothèse une inflation catastrophique et des faillites en Europe7. D’autres comme Yves Manon s’effarouchent de l’effondrement de la consommation états-unienne. Ce sont 700 milliards qui manquent désormais pour faire tourner les usines en Chine et en Inde et de nous certifier que si les biens de consommation importés aux USA se tarissent, c’en est fini de la croissance car aucun autre relais n’existe. Les G20 et autres G8 ont beau se succéder, la grande mascarade sur la moralisation du capitalisme n’a guère produit d’effets sur les drogués du néolibéralisme. Intoxiqués par leur avidité, leur soif de profits immédiats, agrippés à leurs sinécures, drapés dans l’apparence des bonnes manières, ils seront les premiers à s’insurger si l’on s’attaquait à leurs prébendes et à crier en chœur c’est du communisme, on veut spolier la propriété. Quel journaliste d’investigation oserait braver la législation des îles Caïman ? Le secret bancaire y est bien gardé, la divulgation d’informations est un délit passible de 2 ans de prison. Avis aux amateurs ! La liste des paradis fiscaux a certes été blanchie, la Suisse a promis, d’autres se prétendent moins opaques mais les règles cyniques restent en place rançonner les profits industriels et commerciaux. On ne change pas les mentalités des vautours ni des barons voleurs »8. Leur seul Dieu, c’est le veau d’or, leur rêve de croissance c’est toujours exploiter davantage … jusqu’à la prochaine crise financière. Pour les classes populaires, les conséquences en seront dramatiques. On en mesure déjà les effets en Floride et en Californie, les deux Etats les plus riches ! des Etats-Unis.suite au prochain numéroGérard Deneux le
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Lesallocs familiales n’existent pas aux États-Unis, et on doit se mettre sur une liste d’attente d’une longueur ridicule pour accéder aux logements subventionnés. Pour ces raisons, on peut vite se trouver dans la rue si l’on n’a pas d’économies pour arrondir les fins du mois. Si j’avais le choix, je n’y vivrais pour rien au monde. Buyer beware.
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vivre aux etats unis reve ou cauchemar