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Boobanâest pas dâaccord. Si lâintervention de SCH Ă©tait Ă saluer et lâa Ă©tĂ©, Booba a eu une autre lecture de la performance du rappeur marseillais.Kopp qui avait dĂ©jĂ validĂ© la punchline de Benjamin Epps, qui faisait rĂ©fĂ©rence Ă son morceau Le Duc, en balançant : â Les rappeurs sont dĂ©classĂ©s par SCH, Jul et Napsâ, a ici critiquĂ© le speech de celui qui Ă©taitCar dans la couronne creuse, qui ceint les tempes mortelles dâun roi, la Mort tient sa cour » » Shakespeare, Richard II Le duc a toujours la street en baromĂštre, sans ĂȘtre un game changer aussi Ă©vident Ă chaque sortie. Si lâhomogĂ©nĂ©itĂ© noire de Nero Nemesis avait plu par son parti pris esthĂ©tique radical, TrĂŽne a lâhĂ©tĂ©roclite des albums des tĂȘtes dâaffiche de 2017 lâintro qui plonge violemment dans lâopus avec une production guerriĂšre, brĂšve ; le son club afro-trap avec Niska et un refrain chantĂ© par Sidiki DiabatĂ© â on salue le drapeau pirate comme Ă lâarmĂ©e », qui dĂ©passe en Ă©nergie les essais similaires de Lacrim Ce soir ne sort pas » ou Alonzo Feu dâartifice » ; la mĂ©lancolie introspective sous auto-tune qui succĂšde aux egotrips bruts et incisifs. En cela, lâalbum est fort bien agencĂ©. Au milieu, Magnifique » sert de clĂ© â Ă©tymologiquement, le mot dĂ©signe la grandeur majestueuse comme la dĂ©pense ostentatoire il convient Ă la splendeur du sang royal comme Ă la vulgaritĂ© des parvenus. Chez Machiavel â si bien compris par Tupac â le Prince est celui qui sait atteindre le pouvoir, le garder et, troisiĂšme volet souvent oubliĂ© de la pensĂ©e du philosophe italien le transmettre. TrĂŽne est peut-ĂȘtre lâalbum oĂč se dessine plus particuliĂšrement lâhĂ©ritage choisi. Il couronne une annĂ©e oĂč deux des artistes signĂ©s sur son label 92i brillent dâun succĂšs numĂ©rique ou dâestime Damso avec IpsĂ©itĂ© et Siboy avec SpĂ©cial. Et, dâune maniĂšre tout Ă fait diffĂ©rente, Kalash, exposĂ© sous les pleins feux de la mĂ©tropole aprĂšs Rouge et bleu », prĂ©sent sur le clip de DKR ». Câest cette obsession croissante de la transmission qui explique peut-ĂȘtre le thĂšme rĂ©current du drapeau », symbole de reconnaissance, de ralliement identitaire. Mais la logique du roi, froid comme la rĂ©alitĂ© qui lâentoure â et dâailleurs quelle sĂ©rie, mieux que celle Ă laquelle le rappeur fait Ă©cho sur la pochette, a popularisĂ© la realpolitik â nâaboutit quâĂ une mort violente. Kohndo qui a connu Booba Ă lâĂ©poque oĂč, encore danseur, câest son sens du corps plus que de lâĂ©criture qui marquait, paraphrasait en 2002 les paroles de On mâa dit » ma derniĂšre vision sera un chauve armĂ© dâun gun », sorte de clin dâoeil Ă son homologue boulonnais du cĂŽtĂ© obscur. Tout rĂšgne est conçu pour mourir lâultime Ă©preuve du Prince â ou du duc â est de rĂ©ussir sa transmission. Lâultime Ă©preuve du duc est de rĂ©ussir sa transmission. » Alors oui, le hip-hop est son royaume, mais il y a quelque chose de triste Ă ce rĂšgne autotĂ©lique parler du rap en en faisant. Appeler un album TrĂŽne » seulement pour constater je rĂšgne. » AprĂšs ils ont critiquĂ© mais ont tous saignĂ© lâautotune.» MaĂźtrise le game mĂ©prise le game depuis des annĂ©es. » Rien dâautre. La carriĂšre est cellophanĂ©e, le cĆur aussi, endurcis Ă force de sâenrouler sur eux-mĂȘmes. DĂšs lors la frontiĂšre est fine entre le tragique et le pathĂ©tique. Entre savoir si TrĂŽne esquisse un creux plein ou vide de sens. Sans eux je suis rien », lĂąche-t-il Ă la fin de Petite fille » demeure lâamour des enfants â autre maniĂšre de transmettre. Et le reste des aspirations politiques et existentielles de Booba, qui nâont jamais eu et nâauront jamais la couleur de lâespoir. Ătre enterrĂ© au SĂ©nĂ©gal, voilĂ tout â Ă bien des Ă©gards TrĂŽne rejoue et dĂ©veloppe les thĂšmes plantĂ©s dans Comme une Ă©toile. » La tentation du personnage shakespearien Richard II dâ Ă©changer son vaste royaume contre une petite tombe » affleure derriĂšre des lignes qui clament presque toujours lâinverse. Tellement loin dans le VIP que jâsuis pas confortable. » Le pouvoir est un poids, par lâimminence de sa fin, la solitude et les traĂźtres quâil fait naĂźtre. TrĂŽne parle de pesanteurs. Celle de lâhistoire des vaincus et du rĂšgne des vainqueurs le poids des chaĂźnes et celui des mĂ©dailles. Câest cette profondeur qui fait que lâalbum tire vers dâincessantes réécoutes. Le sens est lĂ , voire mĂȘme le politique. Seulement, le glissement est de plus en plus prononcĂ© du fond Ă la forme de morceaux entiers Ă quelques punchlines subversives Ă©parpillĂ©es, le propos central du duc nâest mĂȘme plus dans les mots, mĂȘme plus discursif, il rĂ©side dans les choix musicaux. JusquâĂ ce quâil ne dise plus rien. Le choix des feats, des producteurs, Dany SynthĂ© et Twinsmatic en tĂȘte. DKR » est son plus grand tube et rĂ©ussit lâexploit de faire rĂ©sonner sur les ondes de France Inter le cours de ta schnek est en baisse. » Ce sont les morceaux Ă©mancipĂ©s du copier-coller des tendances Ă©tats-uniennes, sans ĂȘtre de lâafro-trap, qui constituent lâapport musical de lâalbum. Seul au sommet, incapable de sâattacher, câest dans la musique quâil retrouve un fond dâauthenticitĂ© celle de sa double origine, mi-Bleus mi-Lions. Le rap français et les musiques traditionnelles africaines. VoilĂ pourquoi TrĂŽne nâest pas que lâalbum dâun homme seul dans sa tour dâivoire parce quâil respecte lâAfrique, ne tue pas lâĂ©lĂ©phant ». Pour le reste, si lâalbum parle de pesanteurs, lâartiste ne le fait jamais sentir. Ă quoi bon se plaindre, câest pas comme ça quâon paye ses factures. » Il a cela de fascinant, cette comprĂ©hension instinctive, dans sa chair, du rap ce sens de la justesse corporelle perçue par Kohndo chez un Booba de seize piges. Le rap peut ĂȘtre une blague, un combat, un point dâexclamation, une dĂ©claration dâamour cachĂ©e par pudeur sous des couches dâauto-tune â comme si sa voix brute ne pouvait parler de Luna â de la colĂšre et du verbe, lâexpression dâune vitalitĂ© sans queue ni tĂȘte. Qui nâa absolument pas besoin de se justifier.
AprÚsquoi, les deux rappeurs lancent un message de soutien à Adama Traoré. Booba, plus de 20 ans de carriÚre, entame ensuite un medley de ses premiers hits. A sa gauche, dans la fosse, on
Skip to content ActualitĂ©s Interviews ArtistesDans câgame, ils ont tous peur de Booba, jâdis tout haut câque les gens pensent tout bas»
En 2015, le rappeur Booba a bossĂ© dur deux albums en un an. Son dernier opus, sorti ce 4 dĂ©cembre et intitulĂ© Nero Nemesis, a de quoi intriguer. Câest en effet la premiĂšre pochette dâalbum oĂč le chanteur nâapparaĂźt pas dans une de ses mises en scĂšne habituelles. Un symbole Ă la connotation aussi antique que son titre orne ainsi un fond noir en rapport avec la tonalitĂ© sombre de lâalbum une sorte de motif assyrien reprĂ©sentant un lion ailĂ© de profil. LâesthĂ©tique dâensemble est sans conteste dâinspiration assyrienne, puisque tous les dĂ©tails qui caractĂ©risent les lamassu, statues monumentales de taureau ou de lion androcĂ©phale ailĂ©s, considĂ©rĂ©s comme des gĂ©nies protecteurs et placĂ©s Ă la porte des citĂ©s, sont repris ici traitement des ailes en double rang, travail du poinçon identique, mĂȘme marche dĂ©terminĂ©e de lâanimal jusque dans la reproduction du mouvement des pattes, la droite prĂ©cĂ©dant la gauche, mĂȘme coiffure en forme de tour⊠Booba aura sans doute privilĂ©giĂ© le lion par rapport au taureau pour des raisons Ă©videntes de symbolique, le lion reprĂ©sentant depuis toujours le pouvoir. Les deux statues de Lamassu de Dur-Sharrukin MusĂ©e du Louvre Poulpy 2012 InvitĂ© par les Inrockuptibles Ă expliquer le choix de cette esthĂ©tique inhabituelle pour son nouveau disque, le chanteur ne sâest cependant pas attardĂ© sur cette rĂ©fĂ©rence â assez Ă©vidente â Ă lâAssyrie antique. Booba dĂ©clare aimer ce blason », dont le lion reprĂ©sente un mĂ©lange de Lion de Judah tirĂ© de la genĂšse et du Lion de NĂ©mĂ©e que lâon peut retrouver dans la mythologie grecque. Câest un emblĂšme au carrefour des croyances. » En gros, un mĂ©lange des cultures judĂ©o-chrĂ©tienne et grecque. Le drapeau Ă©thiopien de 1897 Oren neu dag. Le lion de Judah apparaĂźt dans la GenĂšse. Il est lâemblĂšme de la tribu de Judah, fils de Jacob, qui appelait dâailleurs son fils le jeune lion ». Ce symbole a Ă©tĂ© repris de nombreuses fois, des blasons de la noblesse française aux drapeaux rastas. Le rastafarisme, mouvement bien connu Ă lâorigine de la culture rasta en JamaĂŻque, sâinspire en effet dâune lecture Ă©thiopienne de la bible oĂč le lion de Judah est un symbole fort ; les couleurs rouge, jaune et verte adoptĂ©es par les rastas correspondent dâailleurs au drapeau impĂ©rial de lâĂthiopie de la fin du XIXĂšme siĂšcle Ă 1975. Quant aux dreadlocks, ils seraient la version anthropomorphisĂ©e de la criniĂšre du lion de Judah⊠Tout sâexplique. Prenez un symbole rasta, ajoutez-y lâun des travaux dâHercule, et vous aurez le lion de Booba. Hercule et le lion de NĂ©mĂ©e. Stamnos attique 490 av. M. Daniels, Philadelphie NĂ©mĂ©e-NĂ©mĂ©sis⊠Avec ce nouvel album, Booba se prendrait-il pour HĂ©raclĂšs ? Le titre Nero Nemesis ne laisse pas non plus indiffĂ©rents les passionnĂ©s dâAntiquitĂ© et de mythologie. Les internautes nâont pas tardĂ© Ă y aller de leur petite interprĂ©tation sur la toile, la rĂ©fĂ©rence Ă NĂ©mĂ©sis, dĂ©esse grecque de la vengeance Ă©tant peut-ĂȘtre une dĂ©monstration de force pour moucher » ses nombreux concurrents Kaaris, Nefkeu⊠; quant Ă Nero, beaucoup ont pensĂ© Ă lâadjectif italien qui signifie noir » et sâaccorderait Ă merveille avec la couleur de la pochette et aux revendications de Booba, car noir est lâartiste ». On peut sâĂ©tonner que personne nâait pensĂ© Ă NĂ©ron, dont le nom latin est pourtant Nero » ce personnage dâempereur artiste Ă lâego surdimensionnĂ© correspondant un peu Ă la figure du rappeur. LĂ encore, la dĂ©claration de Booba, en marge dâun concert, a de quoi dĂ©cevoir pour lui, Nero Nemesis, câest le nom de la couleur noir mat de Lamborghini ». Autrement dit, câest la couleur de cet engin-lĂ mĂȘme que les portiĂšres sâouvrent Ă la verticale, encore plus stylĂ© quâune DeLorean. Quant Ă la rĂ©fĂ©rence Ă NĂ©mĂ©sis, Booba sâen explique ainsi Jâai appris ensuite, par ma graphiste, que câĂ©tait la dĂ©esse grecque de la colĂšre et de la vengeance. ça correspond Ă mon univers, câest parfait. » On a lâimpression dâun effet de rencontre heureuse et un peu hasardeuse aussi entre deux univers, celui de la mythologie grecque et celui du rappeur. NĂ©mĂ©sis tenant la roue de la fortune. Statue en marbre du IIe siĂšcle, Villa Getty Marshall Astor Pourtant, le motif de la vengeance irrigue lâensemble de Nero Nemesis, album sombre, et sâancre parfois dans lâAntiquitĂ©. Dans la tracklist, deux titres de chansons interpellent Attila » et Talion », qui sont deux rĂ©fĂ©rences trĂšs claires au monde antique, que Booba connaĂźt et cite. Avec le morceau Attila », le chanteur, amer, se revendique descendant de ce roi des Huns barbare et sanguinaire et nous emmĂšne Ă la toute fin de lâAntiquitĂ© ; il psalmodie par trois fois Attila mon ancĂȘtre » et propose un visuel Ă©loquent, oĂč le personnage Ă cheveux longs, masquĂ© par un visage de squelette moqueur, porte encore une cuirasse inspirĂ©e des soldats romains Alors, quâen penser ? Booba-Attila Ă©crit en lettres de sang, le barbare dĂ©cidĂ© Ă en finir avec lâAntiquitĂ© ? Possible. Il rĂ©affirme dans Walabok » Jâsuis Attila le Hun, ta mĂšre la Visigoth, Gilette Mach3 sous la glotte » et la chanson Talion » propose une rĂ©interprĂ©tation de la loi du Talion, loi du code de Hammourabi qui stipule une rĂ©ciprocitĂ© du crime et de la peine, Ă une Ă©poque oĂč il Ă©tait considĂ©rĂ© comme normal de se faire justice soi-mĂȘme. Le rappeur propose de lâabroger pour proposer une option plus violente. Mieux vaut attaquer que dâĂȘtre attaquĂ© ! Jâattaque en premier, pas de loi du talion ». Il est vrai que des progrĂšs ont Ă©tĂ© faits depuis lâAntiquitĂ© Le pistolet de calibre mieux quâla lutte grĂ©co-romaine », lĂąche-t-il dans 4G ». De mĂȘme, on peut se demander le sens de lâinvective Babylonien, pourquoi tu mens tout le temps ? » dans la track Habibi ». StĂšle du Code de Hammurabi au musĂ©e du Louvre Deror avi Pourtant, par endroits, dans cet univers de dĂ©linquance, de sexe, de violence et dâargent, le pirate Booba comme il aime Ă se dĂ©signer lui-mĂȘme, rate-pi » quitte parfois le masque dâAttila pour rejoindre celui du Spartiate Six dans le barillet, jâvais bien finir par y arriver / Mental LĂ©onidas, y a quâça qui marche » et lance JâdĂ©pense encore de lâargent de PanthĂ©on » de grosses sommes, sans doute..?. Bref, lâantique surgit dans de brĂšves saillies dans le monde tourmentĂ© et vengeur du chanteur qui manie la mĂ©tagore » rencontre de la mĂ©taphore et du gore Ă merveille et dont la poĂ©tique pourrait se rĂ©sumer ainsi Je boxe avec les mots, Mohammed Ali mâa couronnĂ© ». Difficile donc de comprendre la nature du lien qui unit par instants fugaces Booba Ă lâAntiquitĂ© dans ses diffĂ©rentes facettes culture grĂ©co-romaine et assyrienne, judaĂŻsme, et son univers Ă©chappe certainement au nĂ©ophyte. Mais mieux vaut ne pas trop le chercher. Sa vengeance serait terrible. NadĂšge Wolff, "Booba âNero Nemesisâ â Des rĂ©fĂ©rences ambiguĂ«s Ă lâAntiquitĂ©", in Fabien BiĂšvre-Perrin Ă©d., Antiquipop, Lyon, 05/01/2016 [ISSN 2553-4114]. URL consultĂ© le 23/08/2022
Boobamenace Sinik, la tension monte ! Ecrit par. Squat. -. 20 avril 2022. Gros coup de pression entre les deux rappeurs ! Booba ne rate pas une interview de Sinik pour présenter son dernier opus
Le groupe originaire de Rennes dĂ©voile aujourdâhui son deuxiĂšme album studio intitulĂ© Enfants Terribles. Columbine, câest huit potes originaires de Rennes, qui rassemblent tous leurs talents dans leur musique. Prods, textes, clips, ils font tout eux-mĂȘmes. Le rĂ©sultat, lâalbum Enfants Terribles, leur deuxiĂšme aprĂšs Clubbing for Columbine. Un projet de 13 titres maĂźtrisĂ© de bout en bout, et qui ne ressemble Ă rien de ce quâon peut voir dans le rap français. Evidemment, on peut dĂ©celer des similitudes et des influences diverses, que ce soit la folie de Vald, les sonoritĂ©s rock des annĂ©es 90 et celles planantes dâartistes plus actuels. Leur musique pourrait ĂȘtre dĂ©finie comme un bordel organisĂ©. Leurs voix et leurs punchlines partent dans tout les sens, mais finalement tout est organisĂ© pour donner un cocktail dĂ©tonnant. Du rap trĂšs novateur, oĂč ils mĂ©langent flows cinglants et punchlines crues, avec voix autotunĂ©e et pensĂ©es profondes. Columbine, câest un dĂ©lire dĂ©licieusement fou, Ă la fois faussement vintage et totalement nouveau. Rien nâest en trop dans cet album, et Columbine sâimpose comme un des groupes les plus prometteurs et talentueux du paysage rap français. Enfants Terribles est premier du top iTunes, et vous, quâavez vous pensĂ© de cet album?
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